Si les objets connectés dont entre autres les montres intelligentes font actuellement parler d’eux, il n’est pas aussi sûr qu’ils puissent supplanter la bonne vieille horlogerie suisse.
L’horlogerie de luxe se tient sur ses gardes
Voilà maintenant quelques années, les montres connectées envahissent le marché de la haute technologie, se classant comme de sérieuxconcurrents à l’horlogerie suisse. En effet, rien qu’au quatrième trimestre de 2015, leurs exportations atteignaient même la bagatelle de 8,1millions d’unités contre près de 8 millions pour la montre suisse. Les marques dominantes dans cette hausse comprennent Samsung et Apple, des géants de la nouvelle technologie souhaitant déclasser les montres de luxe de fabrication traditionnelle.
L’horlogerie traditionnelle s’adapte
Quoique disposant d’un design relativement grossier et inesthétique par rapport à l’horlogerie suisse, les montres connectées suscitent pourtant l’intérêt des consommateurs masculins. Aucun d’eux ne refuse effectivement d’arborer une version hybride, combinant esthétique, luxe et connexion. Bon nombre d’enseignes spécialisées se sont ainsi investies dans le domaine, offrant à leurs clients des montres intelligentes finement décorées de matériaux et de pierres précieux. L’une d’entre elle, la marque Diesel a ainsi mis sur le marché une montre connectée de luxe, à la fois esthétique et fonctionnelle, dédiée aux jeunes consommateurs urbains. D’autres professionnels lui ont emboîté le pas pour ne citer que Kairos Watch, une entreprise coréenne émergente qui propose sa montre connectée équipée d’un écran LCD. D’autres marques sont également convaincues que c’est le seul moyen de reconquérir leurs anciens clients adeptes de luxe et de nouveautés.
Les montres rétro, reléguées aux oubliettes ?
Mais parier que la bonne vieille montre suisse sera définitivement reléguée aux oubliettes serait une erreur car l’amour de belles choses perdure toujours dans le cœur des consommateurs. Un objet connecté risque en effet de devenir obsolète du jour au lendemain dès qu’une nouvelle version apparaît tandis qu’une montre mécanique, non.