La légendaire compétition est de plus en plus rechigné par les plus grands joueurs. Avec ça, les réformes annoncées paraisse être une menace à sa ferveur populaire. Où en somme nous actuellement avec la Coupe Davis?
Le tournoi qui perd un peu de son prestige
La Coupe Davis apparait en 1900, telle une vielle dame qui n’inspire plus au respect. Ce phénomène de marginalisation est apparu il y a quelques années seulement et n’a fait que s’étirer jusqu’à présent. En effet, les plus grands joueurs ont pris cette mauvaise habitude de rechigner et de tourner le dos au tournoi. La coupe Davis perd de plus en plus, à chaque édition, son éclat pour laisser défiler une grande liste d’absents.
La dernière édition a vu répondre seulement un des dix meilleurs joueurs mondiaux, le serbe Novak Djokovic. Les autres trouvent facilement des excuses habituelles, décalages horaires. Les plus grands joueurs mondiaux disposent d’un cahier de charge où figue une obligation, une participation à dix-huit tournois, soit quatre Grand Chelem, huit Masters 1000, quatre ATP 500, deux tournois ATP 250 et les heureux élus participent au Masters. Il s’agit d’un genre de feuille de route qu’ils doivent respecter au risque d’être sanctionner par pénalisation de points et des amendes.
Coupe Davis, la compétition des non fans
Il ne faut pas aller loin pour chercher les raisons de ce pseudo-boycotte par les plus grands. Selon certains joueurs, qui ne le disent pas de face, les points ATP n’y sont pas suffisamment intéressants. C’est logique, avec le prize money, ce sont ces points le centre vital de tennis professionnel.
Aujourd’hui donc, la Coupe Davis semble être négligée mais pas oubliée. Ce tournoi atypique dégage toujours des effluves assez rares. Des spectateurs vibrant au rythme des épreuve, les résultats imprévisibles. En tout, 135 nations ont été représentées durant l’édition 2017. L’ancien joueur Marc Rosset de dire que la Coupe Davis amène des gens au tennis, ces personnes qui ne s’y intéressent pas le reste de l’année.