Spotify : réduction du service gratuit Après une longue bataille qui a duré plusieurs mois avec les principales majors de la musique, Spotify est prêt à céder à leurs exigences. Il s’agit de limiter l’accès de ses utilisateurs gratuits à certaines exclusivités. En échange de cela, une baisse considérable des royalties payées à ses majors
Modèle fremium : une autre option commerciale
Contrairement au caractère gratuit de Spotify, le modèle freemium peut générer des revenus. Certes, le premier peut inciter des centaines de millions d’écoutes pour une musique précise, mais il reste libre et ne rapporte presque rien. Le second est plus privilégié par la start-up suédoise. Lancé depuis 2006, ce modèle permet une offre payante d’un côté et la qualité d’un autre côté. Malgré son caractère gratuit, il peut être source de revenus parce qu’il pousse les usagers à s’abonner.
Un changement crucial
En effet, la concession de Spotify à l’industrie du disque sera un grand changement très important. Le géant du streaming affirme n’avoir jamais engrangé de bénéfices en dépit du grand nombre d’abonnés payants (50 millions). C’est dans le but de dépasser cette stagnation que Spotify veuille changer de cap.
Un des grands problèmes du leader du streaming est le montant très élevé qu’il doit payer aux ayants droit. Ce qui fait que ce sont les artistes et les grandes maisons de disques qui accumulent la plus grande partie de ses chiffres d’affaires.
Si durant des années, le marché s’est stagné à un niveau moyen, le marché de l’industrie musicale américaine s’est offert une augmentation de 3% l’année 2016. Une augmentation qui a été stimulé par l’essor du streaming. Cependant, les majors estiment que les grands sites de streaming comme Spotify, Deezer et Apple Music empêche le public de se procurer des albums physiques et digitaux.
En France, la progression du marché de la musique est de l’ordre de 5,4% l’année dernière. Ce qui a engendré un total de 450 millions €.
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