Battue mercredi soir sur le même score que leur première confrontation lors du huitième de finale retour de Ligue des Champions par le Real Madrid, la Louve dit donc adieu à la compétition. Le Real, quant à lui, n’a pas véritablement brillé, mais n’a pas vraiment eu à forcer non plus.
Pour l’AS Roma, le miracle n’a pas eu lieu. Renverser le Real Madrid dans son antre du Santiago Bernabéu était une marche trop haute pour eux. Pourtant, peu inspirés et mobilisés, les Madrilènes ont vraiment semblé peiner pendant plus d’une heure de jeu. Et c’est même l’écurie italienne qui aurait pu ouvrir la marque, avant de craquer dans la dernière demi-heure. En première mi-temps, Edin Dzeko (14e) et Mohamed Salah (28e) ont eu les deux plus franches occasions mais manqué d’ajustement dans la mire, avant que Keylor Navas ne mette en échec deux nouvelles tentatives romaines d’Allesandro Florenzi (57e) puis Kostas Manolas (58e). Leur chance passée, le plus dur était alors à venir pour les hommes de Luciano Spalletti.
Car si Wojciech Szczęsny s’est également illustré dans les cages, en sortant notamment les frappes de Lucas Modric, Cristiano Ronaldo ou encore James Rodriguez dans les 60 premières minutes, il n’a rien pu faire sur la reprise victorieuse de CR7 sprès un bon travail sur le côté et un centre tendu de Lucas Vasquez (1-0, 64e). L’ancien monégasque de l’effectif, James, a ensuite éteint tous les espoirs grenats en doublant la mise et scellant le sort de la partie (2-0, 68e). Une défaite que les Romains doivent certainement regretter, au vu des nombreux manquements offensifs qu’ils ont accumulés sur les deux matches.
Cristiano (encore) Monsieur Plus
Il truste souvent la place de l’homme du match. Mais en même temps, il est tout simplement indétrônable. Déjà décisif dans le Stadio Olimpico il y a deux semaines, Cristiano Ronaldo a une nouvelle fois récidivé en gonflant cette fois ses statistiques d’un nouveau but et d’une passe décisive délivrée.
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— 101 Great Goals (@101greatgoals) 8 Mars 2016
À la sortie, l’international portugais affiche jusqu’ici un total de treize réalisations et quatre « assists » dans cette nouvelle édition de Ligue des Champions. Celui qui sortait d’un quadruplé ce week-end en championnat contre le Celta Vigo (7-1) a pourtant mis du temps à démarrer, très peu présent et concerné dans le jeu collectif des siens en première période. Mais il a une fois de plus réussi à tout débloquer. Et c’est finalement ce que tout le monde attend de lui.
Le Real, oui mais
Certes, sur l’ensemble des deux rencontres, le score est flatteur, et certes, le plus important, à savoir la qualification pour les quarts de finale, est accrochée. Mais les joueurs de Zinédine Zidane ont également laissé paraître beaucoup d’imperfections à l’aller comme au retour. Totalement amorphes collectivement lors des deux premiers actes de chaque match, il n’est pas difficile de voir que la tactique de l’ancien numéro 10 des Bleus n’est pas encore parfaitement maîtrisée.
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— Real Madrid C.F. (@realmadridfra) 8 Mars 2016
À l’arrivée, la Casa Bianca a concédé de nombreuses occasions, a peu rassuré dans l’axe derrière -la paire Pepe/Sergio Ramos était aux abonnés absents mardi soir- mais peut définitivement compter sur ses individualités, en l’occurrence les deux extrémités de son bloc-équipe hier, le portier et la pointe. Reste à espérer que l’armada blanche ne soit plus privée de l’un de ses éléments déterminants pour la suite, car si l’absence de Karim Benzema leur est déjà préjudiciable, celle du triple Ballon d’Or ou du gardien costaricien pourrait leur être fatale.
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