580.000 utilisateurs payants, 170.000 likes sur Facebook et 80.000 abonnés sur Twitter après moins de 6 mois d’existence. Pour l’instant, le succès de Tidal est assez modéré mais l’avenir pourrait lui être favorable.
Créé le 28 octobre 2014 par la société Aspiro en Suède, le site Tidal.com est tout d’abord lancé dans trois pays (Grande-Bretagne, USA et Canada), grâce aux supports de la marque d’électronique Sonos. Racheté 56 millions de dollars en janvier 2015 par Project Panther Ltd., une société du rappeur Jay-Z, Tidal a été relancé après une grande campagne marketing orchestrée par les artistes propriétaires.
Madonna, Beyoncé, Rihanna, Daft Punk, Nicki Minaj, Coldplay, Kanye West et bien d’autres. La liste des artistes qui détiennent une part de ce site est aussi longue que leur carrière et leur talent. Ces artistes ont décidé de se remettre au centre de l’échiquier musical afin de passer outre les plateformes, trop gourmandes à leur goût, et de privilégier la qualité du son.
Qualité, exclusivité, sélectivité ?
Le site Tidal.com est sobre, intuitif et complet. L’intégralité des discographies des propriétaires y est disponible et facile à trouver. Pour les possesseurs d’une chaîne Hifi et d’enceintes de qualité, le son est ce qui se fait de mieux pour une plateforme web. Enfin, Tidal possède des exclusivités qui ne sont disponibles qu’aux utilisateurs payants. Car oui, pour profiter totalement de ce site, il en coûte 9,99€ par mois et le double pour prétendre à la qualité audio prémium.
Pour les utilisateurs gratuits, ne sont disponibles que les non-exclusivités, en qualité standard, pendant 30 secondes seulement pour chaque morceau. Autrement dit, ceux qui ne voudront pas payer resteront sur Deezer, Spotify ou Qobuz. Mais ces plateformes citées risquent d’être à sec d’ici quelques années puisque les artistes propriétaires de Tidal ne seront plus disponibles que sur leur propre plateforme.
Pour profiter de vos artistes préférés en illimité, il faudra à l’avenir soit acheter les disques, soit vous abonner à Tidal. Ou bien télécharger illégalement, une méthode dont certains artistes craignent qu’elle ne s’amplifie devant la montée des prix.