La guerre des mots entre Mark Wahlberg et Martin Scorsese ne semble pas prête de se terminer. La récente déclaration du vétéran réalisateur, qui a affirmé que les films de super-héros ne sont pas du « vrai cinéma », ne fait qu’intensifier les tensions. Wahlberg, acteur ancré dans le genre cinématographique critiqué par Scorsese, est monté au créneau pour défendre ce type de films.
Polemique autour du « vrai cinéma »
Martin Scorsese, légende vivante du 7ème art, ne s’est jamais privé d’exprimer ses opinions concernant l’industrie cinématographique. Récemment, il a semé le trouble en déclarant que les films de super-héros n’appartiennent pas, selon lui, au « vrai cinéma ». Une déclaration qui, malgré les respectables œuvres cinématographiques de Scorsese, fait grincer des dents.
La réaction de Mark Wahlberg
Face à ces propos, Mark Wahlberg ne pouvait rester silencieux. Le comédien, connu pour son rôle dans Transformers, a choisi de réagir par le biais d’une déclaration dans laquelle il a affirmé que tout le monde a le droit d’avoir son opinion, mais qu’il n’est pas approprié de critiquer les films qui plaisent au public et qui génèrent des profits.
Pour Wahlberg, les films de super-héros, bien que différents des films d’auteur que réalise Scorsese, ont une place respectable dans le monde du cinéma. Selon lui, ils constituent des divertissements pour le public et méritent d’être respectés à ce titre.
Le statut des films de super-héros
Il est indéniable que les films de super-héros occupent une grande place au box-office mondial. En témoignent les entrées records réalisées par les blockbusters de Marvel comme « Avengers: Endgame » qui a généré plus de 2.798 milliards de dollars de recettes. Dans le même temps, ils sont porteurs de valeurs édifiantes et parviennent à divertir un large public, tout en générant d’importantes recettes.
Les super-héros ont réussi à créer un genre cinématographique à part entière, en se déclinant à travers de nombreux styles : action, drame, comédie, science-fiction… Ils ont su convaincre un public large et demeurent un tremplin de choix pour de nombreux acteurs et réalisateurs.
Défendre le divertissement
L’intervention de Mark Wahlberg souligne une forme de démocratisation de l’art cinématographique. L’acteur américain ne remet pas en question le talent reconnu de Martin Scorsese, mais il défend bec et ongles un cinéma plus grand public, plus accessible et assurément plus divertissant.
Il s’agit donc sans doute moins d’un débat sur le « vrai cinéma » que sur le divertissement, et sa place dans le paysage cinématographique. Quel que soit le camp choisi, une notion semble être oubliée : celle du respect. Le respect de toutes les formes d’art, celui des goûts du public et des œuvres qui se targuent de divertir.