Il y a beaucoup de prescriptions venant des autorités publiques concernant les choses à faire ou à ne pas faire pour garder la bonne santé. Ce qui amène à inculquer dans l’esprit de beaucoup de gens que prévention est synonyme de privation, restriction ou obligation.
L’accumulation de ses messages d’alertes peut être contre-productive, voire même oppressante, ce qui amène à dire qu’elle est nocive pour la santé ! Alors, plutôt que de se priver de ces choses, pourquoi ne pas avoir une autre vision de la préservation de notre santé ?
Trop de choses à prendre en compte
Ne pas fumer, ne pas boire de l’alcool, ne pas faire l’amour à des inconnus ou des personnes que l’on ne connait pas bien, ne pas manger trop sucré ni trop salé ni trop gras, et encore, la liste est bien longue. En contrepartie, pour garder la ligne, il faut faire des exercices réguliers, manger des fruits et des légumes, limiter la consommation de certains aliments.
Ce sont tous des restrictions à prendre en compte, et l’accumulation des risques identifiés isolément peuvent engendrer des injonctions paradoxales, qui peuvent ensuite entrainer des problèmes insolubles. Par exemple, pour prendre de l’air frais, il faut se promener en forêt, mais dans les forêts, il y a des risques d’attraper certaines maladies…
Les campagnes de santé sont alarmistes et choquantes
Les images sur les paquets de cigarettes et les vidéos-chocs de la prévention routière sont parfois trop choquants. Il faudrait adapter des campagnes plus adoucies comme la campagne de 2014 contre les accidents de la route.
Mais grâce à des applications sur téléphone, il est possible de suivre et d’analyser de façon scientifique la manière dont nous nus alimentons, afin de le corriger. Les risques seront combattus de façon à s’adapter à notre comportement.
Les messages caricaturés sur la santé
Il est nécessaire de s’éloigner de ce genre de message. D’abord, cela montre à la société que ceux qui ont un comportement malsain sont des individus repoussant, isolé et malheureux. Et de l’autre côté, ceux qui adoptent un bon comportement sont ceux qui sont beaux, heureux et socialement bien intégré.
La réinvention de la prévention doit tenir compte de l’environnement de chacun des individus. Même si ces derniers ont un libre arbitre de leurs comportements, il ne faut pas oublier que le contexte peut grandement les influencer aussi.