Un petit tour sur La Croisette à Cannes la semaine passée a permis à la rédaction d’UnMec d’embarquer à bord d’une des légendes du bitume américain : la très célèbre et tellement belle Mustang 65.
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En Mustang sur La Croisette
Sans être un fou de voitures, il faut bien avouer que certains modèles agissent parfois sur nous avec une magie qu’on ne saurait expliquer… Pour beaucoup, ce sont les Ferrari. D’autres, les vieux modèles Porsche. Sans oublier évidemment les très british Jaguar, Bentley ou Aston Martin. Pour moi, c’était, c’est et ce sera toujours Mustang. Imaginez donc mon émotion quand, jeudi 21 janvier dernier, l’occasion nous est donnée de grimper à bord d’une splendide Mustang 65 rouge sur La Croisette, à Cannes, pour plus d’1h de conduite !
Aussi inquiétant que cela puisse être lorsque l’on pilote une voiture, j’avoue avoir été traversé de légers tremblements et d’une micro crise cardiaque.
Mustang 65 : aussi belle que capricieuse à conduire
Lors des premiers kilomètres, le bonheur au bord des lèvres, je prends le temps de remercier chaleureusement la personne qui a permis cette sortie des plus clinquantes. Laquelle me demande alors « Pourquoi cette passion pour les vieilles Mustang ? ». A cette question, je ne vois qu’une seule réponse possible : « C’est aussi inexplicable qu’un coup de foudre. Elles me font toutes cet effet. » Voici pour l’instant confession.
La suite, c’est un mélange de plaisir intense et de concentration extrême. Plaisir de se balader aux bras d’une si belle Américaine. Mais avant tout une concentration de tous les instants pour mener à bon port cette voiture si capricieuse. La Mustang 65 se révèle en effet aussi belle qu’exigeante à conduire. Automatique (comme la plupart des voitures US), il s’agit d’être prêt dès le départ. Car, après avoir fait rugir le moteur et mis le levier sur « D », la voiture part directement. Et là, ô surprise : la pédale de frein se révèle quelque peu « désobéissante ». Une forte pression est nécessaire pour faire ralentir le bolide, et son bruit si métallique.
Enfin, autre détail à ne surtout pas négliger : l’absence de direction assistée ! Qui se douterait qu’une voiture datant de janvier 1965 n’en posséderait pas, franchement ?! Attention donc aux virages à 90° et autres épingles, à ne surtout pas prendre à une main…