Une femme qui ne veut pas être enceinte peut prendre une pilule, porter un patch ou insérer un anneau rempli d’hormones dans son vagin. Des implants sécrétant des hormones peuvent être insérés dans son bras ou dans son utérus, ou bien un DIU.
Ces solutions sont utilisées pour empêcher une grossesse. Les femmes disposent d’une multitude d’options en matière de contraception. D’ailleurs, elles peuvent subir une opération chirurgicale si elles ne veulent pas avoir d’enfants. Elles s’occupent de tout elles-mêmes en réservant le rendez-vous chez le médecin et en payant de sa poche la consultation. Les hommes doivent donc prendre leur responsabilité en la matière.
Une responsabilité féminine
La contraception est généralement une affaire de femmes. En fait, bon nombre des méthodes de contraception disponibles chez les femmes ont pour vertu principale le fait qu’elles soient contrôlées par une femme et n’exigent pas beaucoup de participation masculine.
Voici différentes choses à savoir sur la contraception masculine :
Les femmes qui pensent que leurs partenaires masculins trouveront la contraception difficile à utiliser ou à diminuer leur plaisir sexuel peuvent simplement la réaliser elles-mêmes. Toute autre femme peut utiliser la contraception pour contrôler sa propre vie et son propre destin. Que les coûts, les effets secondaires et la responsabilité incombent à la femme, et que celle-ci à elle seule, apparaît à beaucoup comme une injustice.
Les hommes sont de plus en plus conscients de leur responsabilité
De nombreux hommes sont disposés à participer à la contraception, du moins en théorie, mais leurs outils pour le faire sont limités. D’ailleurs, ils ne sont pas disposés à subir des inconvénients pour pouvoir les utiliser.
Ils peuvent utiliser des préservatifs, une solution peu coûteuse, efficace et simple, sans répercussion négative sur la santé. Les préservatifs ont l’avantage supplémentaire de contribuer à la protection contre les infections sexuellement transmissibles. Toutefois, beaucoup d’hommes, un peu égoïstement, se plaignent que les préservatifs diminuent légèrement leur plaisir, et ne veulent donc pas les utiliser.