Alors que la France s’est qualifiée pour la finale de la Coupe du Monde 2018, on peut constater beaucoup de similitudes entre cette équipe et celle de 1998, qui avait remporté le titre.
Un grand gardien malgré la critique
Hugo Lloris et Fabien Barthez étaient tous les deux décriés avant la Coupe du Monde. Hormis si le gardien actuel des Bleus rate sa finale, ils auront tous deux réalisé une compétition d’un très haut niveau. Tout comme l’a été son aîné, Hugo Lloris pourrait même être désigné meilleur gardien de la Coupe du Monde.
Une défense en béton
Notamment contre l’Uruguay et la Belgique, l’équipe de France a impressionné par sa maîtrise du match, mais aussi par sa solidité. Comme en 1998, elle le doit à la grande complémentarité de sa défense, mais également au travail important fourni par son milieu de terrain. D’ailleurs, la grande force des deux équipes était d’avoir su transformer un relayeur (Paul Pogba ou Emmanuel Petit) en joueur plus défensif. Cela permet notamment d’avoir un relanceur efficace et capable de se projeter en plein cœur du jeu.
Le leader technique qui monte en puissance
Bien qu’il soit difficile de comparer Antoine Griezmann et Zinédine Zidane, que ce soit par rapport à leur talent ou à leur poste, chacun de ces deux joueurs peut être considéré comme le leader technique de l’équipe. L’un comme l’autre n’ont pas semblé être dans une grande forme au début de la compétition, mais leurs performances se sont améliorées au fur et à mesure de la Coupe du Monde.
Un avant-centre inefficace mais pas inutile
On peut également trouver de nombreux points communs entre Olivier Giroud et Stéphane Guivarch. En effet, malgré leur utilité dans le jeu, et notamment leur rôle de premier défenseur visant à gêner la relance adverse, les deux attaquants n’ont pas été en réussite lors de la compétition. On peut également signaler que tous deux doivent certainement la présence parmi les titulaires à l’absence d’un joueur plus talentueux mais écarté du groupe pour son comportement, que ce soit Karim Benzema ou Éric Cantona.