La Coupe de Monde Football 2018 aura lieu en Russie, il reste un an à peine. Mais l’équipe russe ne semble pas encore être encore prête. En 2016, la prestation de l’équipe russe lors de l’Euro laisse un peu perplexe sur capacité à jouer lors de sa mondiale. Mais il est toujours possible que des changements se produisent d’ici le début de la CM 2018.
La sélection de Russie, en quête de solutions
Vitali Moutko, ministre des sports russe a annoncé que la cause de la défaite de son équipe était le mauvais niveau de formation des joueurs. Mais d’après l’entraineur de l’équipe Leonid Sloutski, l’échec était dû aux blessures des principaux joueurs. Les supporteurs, de leur côté, étaient bouleversés, surtout à cause du comportement honteux qu’Alexandre Korkorine et Pavel Mamaïev ont montré. L’attitude de ces deux footballeurs n’a fait qu’accroître l’appel des supporteurs à dissoudre la sélection pour résoudre la situation. Sauf que cette proposition fût sans suite. C’est là que Anatoli Vorobiov, secrétaire général de l’Union russe du football, propose de regrouper dans un même club tous les footballeurs de la sélection afin de les faire coopérer avant le jour J.
L’équipe russe compte beaucoup sur Stanislav Tchertchessov. L’ancien gardien de but russe devenu entraîneur européen pour sauver l’image du football russe en 2018. Connu pour être sévère envers ses joueurs, Stanislav Tchertchessov saura diriger ces footballeurs obstinés. L’équipe espère aussi le soutien des supporteurs et qui sait, par hasard, la chance pourrait être de leur côté.
Le football en Russie, un sport en difficulté
Pour obtenir de meilleurs résultats, le nombre de joueurs étrangers dans le club était réduit depuis 2006. Cette résolution a permis de former de bons joueurs mais elle a en contrepartie provoquée l’augmentation des salaires des footballeurs ce qui les rendent chers pour certains clubs.
La cause principale de la crise du football russe est le conflit existant entre le foot amateur et le foot professionnel. Le nombre des clubs et des supporteurs diminue considérablement : 94 clubs enregistrés durant la saison 2016-2017 avec 11 046 supporteurs seulement durant la Première League contre 36 452 pour la Première League britannique. Le football russe devient de plus en plus sélectif où les jeunes joueurs n’auront pas leur place.