Dans une interview accordée au journal Le Monde et publiée ce mardi, Zlatan Ibrahimovic a notamment été invité à donner son avis sur Jean-Michel Aulas. Une perche tendue que n’a pas manqué de saisir l’ancien joueur du PSG.
Il ne foulera désormais plus les pelouses de Ligue 1, mais la France s’en rappellera certainement comme d’un joueur à part. Zlatan Ibrahimovic, en plus d’être l’un des tous meilleurs attaquant du monde, est également un communiquant qui n’a jamais eu la langue dans sa poche. Et lorsque une tribune lui est offerte pour s’exprimer sur ces quatre saisons prolifiques passées dans la capitale, la pointe francilienne ne peut pas s’empêcher de balancer.
Zlatan Ibrahimovic : « J’aide ce pays plus que François Hollande » https://t.co/wZKunafjKy
— Le Monde (@lemondefr) 7 juin 2016
Il l’a d’ailleurs prouvé une nouvelle fois, lors d’un entretien fleuve paru aujourd’hui dans les colonnes du quotidien français. Dans un style bien à lui, le géant suédois est tour à tour revenu sur le standing du Paris Saint-Germain, la place de l’argent dans le football moderne, ou encore des sujets plus axés sur la politique tricolore. Il serait donc vain de répertorier ici toutes les « punchlines » balancées par l’international scandinave, propres à son sens de la formule., mais Ibra a fait du Zlatan !
Un aller-retour pour JMA
Pourtant, au moment d’évoquer un autre personnage très médiatique de notre championnat, l’ex-milanais n’y pas fait dans la demi-mesure. Et dans la plus pure tradition du capitaine des Blagult, la pique est savamment placée, juste après avoir encensé les investisseurs qataris sans qui notre pays « ne [l]’aurait jamais vu jouer ». Alors, quand on lui demande ce qu’il pense de la récente sortie de Jean-Michel Aulas -qui avançait que le Qatar avait « tué » la Ligue 1-, sa réponse est on ne peut plus explicite.
« Jean-Michel Qui ? Si j’étais lui, je me concentrerais sur mon équipe, et sur le fait de gagner, et pas sur ce que font les autres équipes.Depuis que je suis arrivé en France (en 2012, n.d.l.r), il n’a rien gagné, et moi j’ai tout gagné. Il devrait se concentrer sur lui-même ».
Un tac-o-tac cinglant dans le plus pur style « zlatanesque », que le président de l’Olympique Lyonnais devrait apprécier… ou pas. Que le patron des Gones se rassure tout de même, il n’a pas été le seul à se faire découper par le très probable futur mancunien de United. Une chose est sûre, qu’on adhère ou non au personnage, Zlatan devrait manquer à la Ligue 1. D’ici là, la France aura encore la chance de le voir évoluer sur les terrains de l’Hexagone, pour le compte de l’Euro 2016.