Vainqueurs 2 buts à 1 lors du huitième de finale retour de Ligue des Champions hier à Chelsea, le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour les quarts de finala de la compétition.
Il flottait un certain air de déjà-vu mercredi soir à Stamford Brigde. Comme l’année dernière, le Paris Saint-Germain affrontait Chelsea pour les huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions, et comme l’année dernière, le Paris Saint-Germain s’est qualifié. Oui mais cette fois, les hommes de Laurent Blanc ont plus rapidement tué tout suspense -et éviter ainsi à leurs fans la tension de la prolongation- en allant s’imposer avec panache sur la pelouse anglaise avec le même score qu’à l’aller. Une rencontre haletante et riche en occasions qui aurait d’ailleurs aussi bien pu pencher d’un côté comme de l’autre. Car si des « On est chez nous, on est chez nous » entonnés par les 1800 supporters du club de la capitale descendaient des gradins pendant les dernières vingt minutes, la finalité aurait bien pu être toute autre.
Les Parisiens sont pourtant bien rentrés dans la partie, à l’image d’Angel Di Maria, dont le tir a été repoussé sur sa ligne par Branislav Ivanovic dès l’entame (6e) avant de trouver la faille grâce à Adrien Rabiot (0-1, 16e). Les Blues n’avaient alors plus le choix, et devaient inscrire au minimum deux buts pour rester dans la course. Ils ont d’ailleurs rapidement réagi, en égalisant via Diego Costa (1-1, 27e), puis ont multiplié leurs occasions jusqu’à l’heure de jeu. Les Franciliens s’en sont alors remis à leur dernier rempart, Kevin Trapp, en grande forme hier, heureusement pour ses partenaires. Mais Paris a eu chaud, très chaud. Une fois l’orage passé, Zlatan Ibrahimovic est alors entré en scène et a tué tout suspense en donnant l’avantage décisif aux siens (1-2, 67e), propulsant au passage le PSG en quart de finale pour la quatrième fois consécutive dans la compétition.
Zlatan fait taire Londres
Cela fait maintenant assez longtemps qu’il était attendu au tournant dans les grands chocs de la scène européenne. Et il a pour une fois su répondre présent. Celui qui était souvent critiqué pour afficher un rendement en baisse lors de matches couperets a fait taire ses détracteurs de la plus belle des manières.
Le but de Zlatan Ibrahimovic face à Chelsea… #CHEPSG
Quel caviar d’Angel Di Maria ! ⚽️⚡️ pic.twitter.com/mr5S9onVE6— Tellement Foot (@Tellementfoot) 9 Mars 2016
Zlatan Ibrahimovic est en effet impliqué sur les deux buts de son équipe : en délivrant tout d’abord une passe décisive sur l’ouverture du score de l’international Espoir tricolore, puis en offrant une avance définitive à ses coéquipiers en reprenant victorieusement un centre tendu de Di Maria, lui-même parfaitement décalé par Thiago Motta. Le géant suédois, qui a de nouveau créé la polémique en affirmant que le PSG était « né il y a trois ans et demi avec l’arrivée des Qataris« lors de conférence de presse d’avant-match, l’a éteinte dans la foulée en inscrivant son 50e but en Ligue des Champions.
Blanc a fait ses choix
Avec le forfait de Marco Verratti annoncé quelques minutes avant le coup-d’envoi, un Blaise Matuidi pas à 100% de ses moyens et un Thaigo Motta en nette difficulté sur ses dernières prestations, la bataille si importante du milieu ne semblait pas gagnée d’avance pour les hommes de Laurent Blanc. C’est alors que le technicien a joué la carte « Adrien Rabiot« , plutôt contre toute attente d’ailleurs. Préféré à Javier Pastore, moins à l’aise défensivement, le jeune français de 20 ans a malgré tout connu une entame difficile, avec quelques pertes de ballon aux abords de sa surface. Il s’est ensuite repris de la plus belle façon, en montant en puissance au fil du match.
Rabiot : «Grande victoire. Félicitations à l’équipe» (Insta) #PSG pic.twitter.com/vbg64alLvm
— Paris No Limit™ (@ParisNoLimit) 9 Mars 2016
À ses côtés, Thiago Motta a certainement délivré l’une de ses plus mauvaises mi-temps depuis son arrivée au PSG. Brouillon, en manque visible de sérénité et de jambes, il a vraiment trop perdu de ballons, dont un qui a amené l’égalisation. Avec un carton jaune à la clé, le « Président » a pourtant fait le choix de le maintenir à son poste pour le deuxième acte. Et grand bien lui en a fait, puisque l’Italo-Brésilien a rendue une copie impeccable en seconde période. Devant, Lucas Moura était lui aussi choisi en lieu et place d’Edinson Cavani, et là encore tout s’est très bien passé pour l’ailier auriverde, présent dans tous les bons coups et dans le repli défensif. Deux choix forts opérés par « Lolo« , puisqu’ils ont tous contribué de façon directe à la qualification de l’écurie championne de France.
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